Malgré l’existence de 65 000 unités de logements sociaux et abordables sur son territoire, 120 000 ménages locataires à faible revenu du Grand Montréal connaissent d’importants problèmes d’abordabilité au logement selon les données du dernier recensement de Statistique Canada. Ces ménages vivent en situation de grande précarité. Ils pourraient être particulièrement vulnérables si d’autres difficultés (par ex. problème de santé physique ou mentale) devaient survenir ou s’accentuer, ou encore si leur accès à des réseaux de soutien personnel, communautaire ou public devait se fragiliser.
À ce nombre, on doit ajouter des dizaines de milliers de ménages qui connaissent également de graves problèmes à se loger mais qui échappent souvent au recensement. On peut penser ici aux chambreurs, aux sans-abri ou aux personnes avec des problèmes de santé mentale qui ont été visées par la désinstitutionnalisation.
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Les interventions en matière de logement social et abordable doivent être conçues de façon à aider l’ensemble des personnes confrontées à des situations particulièrement difficiles, qu’elles connaissent d’importants problèmes d’abordabilité au logement, qu’elles soient à risque d’itinérance ou en situation d’itinérance.
Ces cartes représentent la répartition spatiale des personnes recensées ayant d’importants problèmes d’abordabilité ainsi que celle des logements sociaux et abordables. Les points représentent de manière proportionnelle les nombres (valeurs absolues) de logements sociaux et des populations ayant des problèmes d'accessibilité financière au logement alors que les couleurs représente la même information sous forme de pourcentages (valeurs relatives).
• Locataires avec un important problème d’abordabilité : Ménages locataires à faible revenu et ayant un taux d'effort au logement de 50% et plus. Un ménage à faible revenu est un ménage qui dispose de la moitié ou moins du revenu médian du Grand Montréal.
• Logements sociaux et communautaires : Ce chiffre représente le total des logements sociaux et abordables existants peu importe leur année de création et le type de financement obtenu. Un logement est qualifié de social lorsque son loyer est fixé en fonction du revenu des locataires et indépendamment du marché du logement. Les locataires de HLM et les bénéficiaires du PSL ne consacrent jamais plus de 25 % de leur revenu brut au loyer. Un logement communautaire est réalisé dans le cadre des programmes gouvernementaux de subventions et est géré par un OBNL ou une coopérative d’habitation. Un certain nombre des logements de ces coopératives et OBNL est offert sous forme de logement social (les résidants ne paient alors pas plus de 25 % de leur revenu) alors que les autres logements peuvent être qualifiés d’abordables, leur loyer étant inférieur au loyer médian du marché.
Abréviations
• HLM : habitations à loyer modique
• PSL : Programme de supplément au loyer
• LAQ : Programme Logement Abordable Québec - Volet social et communautaire
• ACL : Programme AccèsLogis
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Source des données :
Recensement 2006 de Statistique Canada pour les données sur l’abordabilité.
La Société d’habitation du Québec (SHQ) et la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) pour les données sur les logements sociaux et communautaires (traitement CMM).
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Notes méthodologiques :
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Signification de certains critères représentés:
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These maps represent data related to the social housing stock (Source: Communauté Métropolitaine de Montréal - CMM). The points display absolute values (numbers) for the different municipalities of the CMM. The colors display percentages for the same criteria.
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